Profil épistémologique des enseignants français du primaire au regard de la science
Estelle Blanquet  1, 2@  , Eric Picholle  3, 4, *@  
1 : Laboratoire Cultures – Éducation – Sociétés  (LACES EA 4140)  -  Site web
Université de Bordeaux (Bordeaux, France)
ESPE Aquitaine -  France
2 : Centre de Recherches en Histoire des Idées  (CRHI)  -  Site web
Université de Nice Sophia-Antipolis : EA4318
3 : Centre d'Analyse des Processus en Éducation et en Formation  (CAPEF)  -  Site web
Université de Nice Sophia-Antipolis
Université de Nice -  France
4 : Laboratoire de Physique de la Matière Condensée  (LPMC)  -  Site web
CNRS : UMR7336
* : Auteur correspondant

Les représentations spontanées de la science des enseignants du primaire français restent mal connues. Nous documentons celles d'un échantillon de 249 enseignants et 528 futurs enseignants des Alpes-Maritimes (777 participants à l'étude au total).

Pour les caractériser, nous empruntons à Bachelard la notion de profil épistémologique, qu'il développe pour caractériser le « profil mental » d'un individu au regard d'un concept donné. Aux catégories élargies de “réalisme naïf”, “d'empirisme” et de “rationalisme classique”, nous ajoutons celle d'approche récursive de la science pour définir 30 profils épistémologiques-type, permettant de rendre compte de plus de 96% des profils.

Les réponses des participants à un questionnaire permettent d'établir leurs profils épistémologiques. On peut alors dégager trois tendances lourdes concernant les représentations de la science des enseignants et futurs enseignants sondés :

- 66% apparaissent majoritairement empiristes

- 91% n'expriment aucun rationalisme

- 22% ont une représentation archaïque ou problématique de la science

 


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